Vingt ans après la fermeture du dernier réacteur de Tchernobyl, l’Ukraine veut inscrire le site sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. « Cela peut aider à préserver les monuments là-bas, explique le ministre de la Culture Oleksandre Tkatchenko. Cela contribuera à rendre possible la construction de routes et d’infrastructures. Enfin, et ce n’est pas le moins important, cela permettra d’optimiser et d’augmenter le flux touristique. »Avant le coup d’arrêt causé par la pandémie de Covid-19, Tchernobyl avait atteint en 2019 le nombre record de 124 000 touristes, contre 72 000 l’année précédente. « La zone de Tchernobyl est aujourd’hui déjà un lieu attractif de renommée mondiale, affirme Maxime Polivko, guide dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. Les touristes viennent en Ukraine pour cette raison. Malheureusement, cet endroit n’a pas de statut officiel. » Selon le ministre de la culture, la zone « ne devra pas être une aventure pour des gens, comme pour les stalkers qui se promènent dans des zones fermées. Les visiteurs devraient partir de Tchernobyl avec une conscience de la mémoire historique. »En cas d’inscription à l’UNESCO, le gouvernement ukrainien mise sur la venue de plus d’un million de touristes par an. L’Ukraine prépare un dossier pour le soumettre à l’Unesco avant fin mars et un groupe d’experts de l’organisation devrait ensuite visiter les lieux cet été. La décision finale est attendue au plus tôt en 2023.
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