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Comment faire face au terrorisme ? - La Ve République, comment ça marche ?

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“Dans l'histoire de la Ve République, presque tous les présidents ont été confrontés au terrorisme. Dans ces circonstances, le chef de l’Etat est bien évidemment en première ligne. Il est le père de la nation endeuillée. Il incarne l’unité du pays.

Son rôle est multiple :

le renforcement de la cohésion nationale.
la compassion pour les victimes et leurs familles.
la fermeté et la riposte face aux terroristes. »
Michel Winock, historien

“La première fonction de l’Etat c’est de protéger les habitants du pays, les citoyens. Et par conséquent lorsqu’il y a des attentats il est bien normal que lui, qui représente l’Etat, qui est le chef de l’Etat, soit en première ligne. C’est indiscutablement sa fonction.”

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel (2007-2016)

“Le président de la République il est le garant de la continuité de l’Etat. Il soutient son ministre de l’intérieur, il soutient la police et les forces de gendarmerie.”

Manuel Valls, Premier ministre (2014-2016)

“On pense tout de suite aux instruments qu’il faut mettre en oeuvre, actionner pour protéger au maximum les français.”

Marc Trévidic, Juge d’instruction au pôle antiterrorisme (2006-2015)

“Le problème du terrorisme, on ne sait pas trop ce que c'est. Est-ce que c'est de la guerre ? Est-ce que c'est un phénomène criminel ? Donc, le chef des armées, où il se positionne là-dedans ? S'il se met trop en avant, s'il se prépare à intervenir comme chef des armées à tout bout de champ, il fait de chaque phénomène terroriste une espèce de guerre civile larvée. Donc, la position est très difficile, mais elle est liée à l'ambiguïté aussi du terrorisme par rapport au poste de président de la République.”

François Hollande, président de la République (2012-2017)

“Moi, j'ai choisi, après avoir quand même pris des précautions, d'aller sur place aussi vite que possible. Il faut que les mots soient prononcés et les mots ne peuvent pas l'être simplement du palais de l'Élysée”.

Marc Trévidic, Juge d’instruction au pôle antiterrorisme (2006-2015)

“L'opinion publique, n'accepterait pas qu'un Président aujourd'hui ne vienne pas sur les lieux d'un attentat, n'ait pas un discours de compassion envers les victimes, n'ait pas un discours de chef de guerre. Le président de la République finalement maintenant, fait ce que l'opinion publique veut qu'il fasse.”

Manuel Valls, Premier ministre (2014-2016)

“Dans d'autres pays, ça ne se passe pas de cette manière, nous oui. Alors c'est devenu peut-être parfois même de manière exagérée, parfois peut-être même que le président de la République n'est pas obligé d'aller partout, mais c'est difficile maintenant.”

Nicolas Sarkozy, président de la République (2007-2012)

“Président de la République, on est aussi un homme. On doit avoir des sentiments. Le président de la République, ce n'est pas un monstre froid. On doit être choqué. On ne peut pas accepter cela, cette barbarie sur notre pays.”

Marc Trévidic, Juge d’instruction au pôle antiterrorisme (2006-2015)

“Il faut aussi avoir une certaine pudeur là-dedans. Pourquoi ? Parce qu'il est important que jamais un homme politique, et surtout un président de la République, ne donne l'impression de tirer un avantage politique du malheur des autres. Vous savez, Bush, avec son blouson d'aviateur sur les ruines du World Trade Center, au bout d'un moment, ça peut être malsain de donner l'impression qu'on vient se montrer comme chef de guerre et qu'on veut en tirer les marrons du feu dans des drames comme ça. Donc, c'est très difficile comme exercice.”

Ségolène Royal, ministre de l’Environnement (1992-1993)

“Dans ces épreuves, ce que les Français attendent c’est d’avoir la capacité de démontrer qu’ils font corps, qu’ils font corps avec le pays.”

Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (2017 à aujourd’hui) et ministre de la Défense (2012-2017)

“L’unité nationale. C’est vraiment l’essentiel à ce moment-là. J’ai été frappé de voir qu’après les attentats du 13 novembre, la première initiative immédiate que fait le lendemain, le 14 au matin, c’est de demander la réunion du Congrès.”

François Hollande, président de la République (2012-2017)

“Et il y avait là, la Gauche, la Droite, toutes les sensibilités du pays représentées. Je fais un discours qui a fait un certain nombre d'annonces.”

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Discours François Hollande

“Le terrorisme ne détruira pas la République car c’est la République qui le détruira. Vive la République et vive la France.”

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