Qui décide de faire la guerre ?
“Le président de la République est le chef des armées. C’est l’article 15 de la Constitution de 1958 qui l’énonce clairement.”
Valéry Giscard d’Estaing, président de la République (1974-1981)
“La Constitution dit : “vous êtes le chef des Armées”. Si vous êtes le Chef des Armées, vous pouvez donner des ordres à l’Armée, c’est ça que ça veut dire.”
Édouard Guillaud, chef d'État-Major des armées (2010-2014)
“La Constitution laisse la possibilité au gouvernement et au chef des Armées d’engager la force armée partout où c’est nécessaire.”
Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères (1988-1993) et président du Conseil constitutionnel (1995-2000)
“Dans des moments de crise, aux moments où la guerre est là aux portes, c’est bon que le pouvoir soit resserré et qu’il soit entre les mains du Chef de l’Etat qui impose sa direction.”
Michel Charasse, Conseiller de François Mitterrand en 1992
“Quand on discutait de la force de frappe, Mitterrand disait “Mais à un moment, si une attaque est brutale, je vais réunir un comité Téodule ? Pour les faire discutailler pendant deux heures autour de la table, pour qu’on décide à la fin s’il faut engager la force nucléaire ou pas ? Mais entre-temps la bombe sera tombée sur Paris, on n’aura plus le loisir de discuter on sera tous morts.”
Édouard Guillaud, chef d'État-Major des armées (2010-2014)
“Le fait que la chaîne de commandement soit courte garantit au chef des Armées sa maîtrise permanente du tempo des opérations.
Alain Juppé, Premier ministre (1995-1997)
“C’est évidemment le président qui décide, qui donne la direction générale mais il y a évidemment une discussion, un échange. Il ne faut pas croire que le président est enfermé dans son bureau tout seul et puis envoie une note en disant : “voilà ce qu’il faut faire”. Non c’est un processus de discussion et d’élaboration collective.”
François Hollande, président de la République (2012-2017)
“Le président n’est pas seul, il n’est jamais seul. Mais il prend la décision seul. J’ai eu conscience de la force de ce que représente l’autorité présidentielle lorsque j’ai décidé de faire intervenir nos Armées au Mali.”
Commentaire
“En janvier 2013, François Hollande lance l’opération SERVAL à la demande du Mali.
Objectif : stopper l’offensive des terroristes djihadistes dans ce pays africain.”
François Hollande, président de la République (2012-2017)
“Je savais qu’en donnant cet ordre, dans les heures qui allaient suivre, des avions allaient décoller, des frappes auraient lieu dès le lendemain matin et avec un affrontement dont je ne pouvais connaître l’issue. Vous savez, je savais, qu’il pouvait en coûter pour la vie de nos soldats, pour des familles. C’est une responsabilité immense que d’en décider.”
Commentaire
“Chef des armées, le président de la République est le seul à pouvoir ordonner l’utilisation de l’arme nucléaire dont la France dispose depuis le début des années 1960.”
Nicolas Sarkozy, président de la République (2007-2012)
“Il n’y a pas de grande Nation sans une armée puissante. Et l’arme nucléaire, nous donnait, définitivement, le statut de grande Nation. C’est vraiment l’intuition géniale du général de Gaulle. Une fois que vous avez le feu nucléaire, la crédibilité de la dissuasion nucléaire repose sur la décision d’un homme.”
Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères (1997-2002)
“François Mitterrand dit un jour dans une grande émission, à propos de la dissuasion nucléaire. Il dit “la dissuasion, c’est moi.”
Valéry Giscard d’Estaing, président de la République (1974-1981)
“Moi je savais que je n'appuierais sans doute jamais sur le bouton nucléaire. Pour une raison simple, qui a sa valeur, cela aurait été la fin de la France. Si on utilisait, nous, notre arme nucléaire ce serait contre les russes qui évidemment riposteraient tout de suite et la France serait détruite.”
François Fillon, Premier ministre (2005-2012)
« C’est essentiellement une arme diplomatique et politique puisque au fond tout le monde sait que cette arme ne sera pas utilisée, elle est faite pour ça, mais avec le temps qui est passé et l'évolution historique du monde, il y a de moins en moins de risques au fond que cette arme soit utilisée, même s'il en reste encore quelques-uns. Et donc la dissuasion nucléaire c'est aujourd'hui essentiellement une arme diplomatique, une arme politique. C'est une arme qui place votre pays dans une situation de sécurité absolue à partir de laquelle vous pouvez conduire des opérations militaires classiques sans prendre le risque d'être envahi ou d'être défié de façon considérable.»
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“Le président de la République est le chef des armées. C’est l’article 15 de la Constitution de 1958 qui l’énonce clairement.”
Valéry Giscard d’Estaing, président de la République (1974-1981)
“La Constitution dit : “vous êtes le chef des Armées”. Si vous êtes le Chef des Armées, vous pouvez donner des ordres à l’Armée, c’est ça que ça veut dire.”
Édouard Guillaud, chef d'État-Major des armées (2010-2014)
“La Constitution laisse la possibilité au gouvernement et au chef des Armées d’engager la force armée partout où c’est nécessaire.”
Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères (1988-1993) et président du Conseil constitutionnel (1995-2000)
“Dans des moments de crise, aux moments où la guerre est là aux portes, c’est bon que le pouvoir soit resserré et qu’il soit entre les mains du Chef de l’Etat qui impose sa direction.”
Michel Charasse, Conseiller de François Mitterrand en 1992
“Quand on discutait de la force de frappe, Mitterrand disait “Mais à un moment, si une attaque est brutale, je vais réunir un comité Téodule ? Pour les faire discutailler pendant deux heures autour de la table, pour qu’on décide à la fin s’il faut engager la force nucléaire ou pas ? Mais entre-temps la bombe sera tombée sur Paris, on n’aura plus le loisir de discuter on sera tous morts.”
Édouard Guillaud, chef d'État-Major des armées (2010-2014)
“Le fait que la chaîne de commandement soit courte garantit au chef des Armées sa maîtrise permanente du tempo des opérations.
Alain Juppé, Premier ministre (1995-1997)
“C’est évidemment le président qui décide, qui donne la direction générale mais il y a évidemment une discussion, un échange. Il ne faut pas croire que le président est enfermé dans son bureau tout seul et puis envoie une note en disant : “voilà ce qu’il faut faire”. Non c’est un processus de discussion et d’élaboration collective.”
François Hollande, président de la République (2012-2017)
“Le président n’est pas seul, il n’est jamais seul. Mais il prend la décision seul. J’ai eu conscience de la force de ce que représente l’autorité présidentielle lorsque j’ai décidé de faire intervenir nos Armées au Mali.”
Commentaire
“En janvier 2013, François Hollande lance l’opération SERVAL à la demande du Mali.
Objectif : stopper l’offensive des terroristes djihadistes dans ce pays africain.”
François Hollande, président de la République (2012-2017)
“Je savais qu’en donnant cet ordre, dans les heures qui allaient suivre, des avions allaient décoller, des frappes auraient lieu dès le lendemain matin et avec un affrontement dont je ne pouvais connaître l’issue. Vous savez, je savais, qu’il pouvait en coûter pour la vie de nos soldats, pour des familles. C’est une responsabilité immense que d’en décider.”
Commentaire
“Chef des armées, le président de la République est le seul à pouvoir ordonner l’utilisation de l’arme nucléaire dont la France dispose depuis le début des années 1960.”
Nicolas Sarkozy, président de la République (2007-2012)
“Il n’y a pas de grande Nation sans une armée puissante. Et l’arme nucléaire, nous donnait, définitivement, le statut de grande Nation. C’est vraiment l’intuition géniale du général de Gaulle. Une fois que vous avez le feu nucléaire, la crédibilité de la dissuasion nucléaire repose sur la décision d’un homme.”
Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères (1997-2002)
“François Mitterrand dit un jour dans une grande émission, à propos de la dissuasion nucléaire. Il dit “la dissuasion, c’est moi.”
Valéry Giscard d’Estaing, président de la République (1974-1981)
“Moi je savais que je n'appuierais sans doute jamais sur le bouton nucléaire. Pour une raison simple, qui a sa valeur, cela aurait été la fin de la France. Si on utilisait, nous, notre arme nucléaire ce serait contre les russes qui évidemment riposteraient tout de suite et la France serait détruite.”
François Fillon, Premier ministre (2005-2012)
« C’est essentiellement une arme diplomatique et politique puisque au fond tout le monde sait que cette arme ne sera pas utilisée, elle est faite pour ça, mais avec le temps qui est passé et l'évolution historique du monde, il y a de moins en moins de risques au fond que cette arme soit utilisée, même s'il en reste encore quelques-uns. Et donc la dissuasion nucléaire c'est aujourd'hui essentiellement une arme diplomatique, une arme politique. C'est une arme qui place votre pays dans une situation de sécurité absolue à partir de laquelle vous pouvez conduire des opérations militaires classiques sans prendre le risque d'être envahi ou d'être défié de façon considérable.»
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