L’ancien souverain espagnol a depuis longtemps perdu l’estime de ses sujets. Ces derniers risquent de le mépriser encore davantage. Surtout les femmes. En 2008, Juan Carlos reçoit un « cadeau » de 100 millions de dollars du roi Abdallah d’Arabie saoudite. Il se garde bien de le déclarer, et le cache à la banque Mirabaud à Genève via la fondation Lucum, domiciliée au Panama, dont il est l’unique bénéficiaire. A-t-il peur d’être découvert ? En 2012, le roi donne la majeure partie de la somme restante, soit 65 millions d’euros, à sa maîtresse, Corinna zu Sayn-Wittgenstein. En fait, il s’agit nullement d’un incroyable élan de la générosité de la part du roi, mais d’une simple diversion pour tromper les autorités. C’est ce que révèle aujourd’hui La Tribune de Genève. Dans une plainte déposée à Londres et rendue publique cette semaine, Corinna zu Sayn-Wittgenstein raconte qu’il s’agit, du moins dans l’esprit de son ancien amant, d’une fausse donation. Dès 2014, Juan Carlos, qui vient juste d’abdiquer, tente de récupérer son bien par tous les moyens. La donation à Corinna n’était pour lui qu’« une solution élégante pour exfiltrer l’argent ». Seulement voilà, l’ex-amante a rompu avec Juan Carlos. Elle se garde bien de lui rendre les sous.
- Catégories
- Documentaire
- Mots-clés
- Corinna zu Sayn-Wittgenstein, abdullah, arabie saoudite
Connectez-vous ou inscrivez-vous pour poster un commentaire.
Soyez le premier à commenter cette vidéo.