Intégrale Kiosque du 03/12/17 : MACRON EN AFRIQUE, SOMMET UA/UE, CANADA, PAPE EN ASIE

En plateau
- Claude Guibal - Grand reporter au service étranger de la radio France Inter
- Richard Werly - Correspondant à Paris pour le quotidien suisse Le Temps
- Louis Keumayou - Président du Club de l'Information Africaine
En duplex
- Duplex Montréal : Alexandra Szacka - Journaliste, grand reporter à la télévision canadienne Radio-Canada
AFRIQUE
Emmanuel Macron a passé son grand oral en Afrique. Au lendemain du "discours de Ouagadougou" devant un millier d'étudiants burkinabè, les réactions sur place sont mitigées. Certains saluent son franc-parler et son style, d'autres soulignent un discours "vide" ou "propagandiste". Le Président français a-t-il bien saisi la redéfinition des rapports avec l'ancienne puissance coloniale? L'ombre de la Françafrique plane-t-elle au-dessus de lui? Quel regard porte l'Afrique de l'Ouest sur l'« effet Macron »? Le Président français a ensuite rejoint les 82 autres chefs d'État et de gouvernement à Abidjan pour le 5ème sommet Union européenne-Union africaine. L'ordre du jour a été bousculé par la question de l’esclavage de migrants. Quelles mesures pour endiguer le fléau?
CANADA
C'est un Justin Trudeau en larmes qui a présenté les excuses de son gouvernement aux milliers de fonctionnaires canadiens dont la carrière et la vie ont été brisées en raison de leur orientation sexuelle. Le Premier ministre a fait de la reconnaissance des erreurs du passé l'un de ses chevaux de bataille préférés. Homosexuels, sikhs, Premières Nations, Omar Kadhr : est-il trop dans la contrition? Le Canada se repent-il plus que d'autre États? En plus des excuses, le gouvernement prévoit jusqu'à 145 millions de dollars d'indemnisation. Sur quelles bases? Comment réparer l'Histoire?
PAPE ASIE
Le pape François est allé cette semaine à la rencontre de deux petites Églises d'Asie. Les catholiques comptent pour 0,24 % de la population au Bangladesh et 1,27 % en Birmanie. Mais c'est surtout la question des Rohingyas qui est au cœur de son 21e voyage. Il ne cesse d'évoquer le drame de cette minorité musulmane ... sans prononcer son nom. Un compromis diplomatique regrettable? Confrontée à un nationalisme religieux virulent, la Birmanie a-t-elle vu d'un bon oeil cette visite du chef de l'Église catholique? Le souverain pontife a-t-il été entendu? A-t-il favorisé l'apaisement entre Naypyidaw et Dacca qui viennent de signer un accord pour le retour des 800 000 réfugiés rohingyas? Face à la tragédie humanitaire, est-ce un mauvais calcul de renvoyer la Birmanie au ban des nations?
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