"Nous te saluons, camarade, nous, tes amis, tes frères et sœurs de classe préparatoire, de l'université." C'est par ces mots que Christophe Capuano, un ami de Samuel Paty, entame son discours. Il lit ensuite le texte "Aux instituteurs et institutrices" de Jean Jaurès, à la demande de la famille. "Vous tenez en vos mains l'intelligence et l'âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie", écrit Jean Jaurès. "Adieu, Samuel", conclut-il. Un poème, "À Samuel", écrit par Gauvain Sers, là aussi choisi par la famille, a ensuite été lu par Marie Cuirot, professeure d'histoire-géographie et d'histoire des arts. Puis c'est au tour d'une élève de 14 ans, en seconde dans un lycée de Paris, Dhalia, de lire la lettre de Camus à son instituteur Louis Germain, écrite lorsqu'il a reçu le prix Nobel de littérature. "Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur, mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève", écrit Albert Camus, en rendant hommage à son enseignant, en 1957. https://www.lepoint.fr/societe/en-direct-la-france-rend-hommage-a-samuel-paty-21-10-2020-2397408_23.php
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- Samuel Paty, Hommage national, Sorbonne
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