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Histoire de la batterie - Les folles inventions musicales

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PV Nova raconte l'histoire de la batterie.

Est-ce que vous avez déjà entendu un solo de batterie ? Mais… avec moins d’éléments ? Eh oui, et pourtant ça a commencé comme ça. Générique !

On est en 1803, l'empereur Napoléon vend aux Américains le territoire de la Louisiane, qui appartenait jusque-là à la France. Les soldats français quittent les États-Unis, et ils laissent derrière eux tout ce qui est trop encombrant, et notamment les tambours de guerre. Ceux-ci vont être récupérés par les esclaves noirs qui travaillent dans les champs de coton. Normalement, on leur interdisait de jouer de la musique, mais là comme ce sont des instruments européens, ça passe.

Eh, franchement, les esclavagistes… sympas...

Un siècle plus tard, dans les années 1900, les descendants de ces esclaves se retrouvent dans des orchestres d’un nouveau style, qu’on appelle le jazz, et qui emploient généralement 3 percussionnistes : un qui s’occupe de la grosse caisse, un de la caisse claire, et le troisième des cymbales.

Le problème c’est que 3 percussionnistes par groupe de jazz, ça coûte cher. Les musiciens vont alors essayer de trouver une solution pour que ce soit une seule et même personne qui joue de tout. Et pour ça, ils vont s’inspirer des hommes-orchestres, des musiciens qui jouent de plusieurs instruments en même temps.

Dans cette idée, les musiciens de jazz vont regrouper des percussions, qui existaient déjà indépendamment depuis des milliers d’années. Ils vont reprendre la grosse caisse et la caisse claire qui viennent d’Europe. Les cymbales viennent de Turquie et de Chine, et les toms d’Amérique, de Chine et d’Afrique.

Ces percussions viennent du monde entier, mais ce sont deux inventions américaines qui vont permettre à la batterie telle qu’on la connaît de voir le jour. D’abord la pédale de grosse caisse, qui permet de l’activer avec le pied et de laisser les mains libres pour la caisse claire et les cymbales. Et justement, la deuxième invention, c’est le pied de caisse claire et de cymbale, qui évite au musicien d’avoir à les porter lui-même.

Bon, en vrai, c’est Berlioz, un compositeur français du XIXe siècle, qui l’a inventé. Mais les Américains l’ont vraiment perfectionné. Ils ont notamment créé cette double cymbale montée sur pied, qu’on appelle Charleston, ou Charley pour les intimes, et qui s’actionne avec le pied et se joue avec des baguettes.

Là aussi, quand je dis “inventé”, c’est à moitié vrai parce qu’ils se sont beaucoup inspirés du scabellum qui date de l’Antiquité romaine et qui était une sorte de chaussure à semelle fendue et qui servait à marquer le rythme.

L’invention du charley, dont l’ouverture se contrôle avec le pied, évite au batteur d’avoir à étouffer le son de la cymbale avec la main, comme il le faisait avant.

Et voilà comment on se retrouve avec un seul et même musicien dont tous les membres sont rentabilisés pour jouer le plus d’instruments possibles.

Le plus souvent, le pied droit sur la grosse caisse, le gauche actionne la charley, la main gauche tape sur la caisse claire et la droite s’occupe du reste : charley, cymbales, les toms et un peu.

Cet assemblage de percussions va tellement marquer l’histoire de la musique, et notamment du jazz, que le premier nom qu’on va donner aux batteries, c’est… des jazz.

Franchement, je le fais aussi, hein. Juste je me la pète pas, c’est tout. Allez, je vous bisou et je vous ciao !

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