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Chanter comme un robot : Vocoder et Auto-tune - Les folles inventions musicales

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PV Nova raconte l'histoire du vocoder et de l'auto-tune.

Est-ce que vous avez déjà entendu du PNL ?

Non mais en concert, alors que leur auto-tune vient de lâcher ?

Ouais, ptêt vous vous dites que de nos jours les chanteurs abusent avec leurs voix surtrafiquées, mais en vrai ça fait un sacré bout de temps qu’on s’amuse à transformer sa voix pour qu’elle ressemble à celle d’un robot. Générique !

Tout commence durant la seconde guerre mondiale : le président des Etats-Unis, Franklin Roosevelt et le premier ministre britannique Winston Churchill ont besoin de communiquer par téléphone.

Roosevelt, panné à gauche : Salut, ça farte ?

Churchill, panné à droite : Ouais, boh, la guerre, comme d’hab quoi.

Le souci c’est qu’à l’époque, faire transiter des données par-delà les océans c’est compliqué. Alors on va se servir du vocoder, une invention qui simplifie les fréquences de la voix humaine, et qui allège donc beaucoup le message. Seul petit défaut : comme on ne garde que certaines fréquences de la voix, celle-ci prend un son assez robotique.

Enfin, c’est un défaut, sauf pour les musiciens qui vont s’emparer de cette machine et l’appliquer à tous les genres musicaux.

Alors comment ça marche ?

Je commence par enregistrer une phrase que je dis d’une voix très monocorde. Ensuite je joue une mélodie au synthé puis le vocoder qui là est sous forme de logiciel va mixer les deux et ça donne… Et si j’avais joué plusieurs notes en même temps… non, ça ne ressemble pas à un groupe très connu, pas du tout.

Ça aurait pu suffire aux musiciens pour s’amuser à jouer aux robots, mais en 1996, un nouveau joujou fait son apparition : l’auto-tune. A la base, le but de ce logiciel, c’est de corriger la justesse de la voix de façon hyper discrète. Alors… à quel moment ça a merdé pour qu’on arrive à ça ?

Pour tester l’auto-tune, je vais d’abord m’enregistrer en train de chanter… pas forcément très juste. Libéréééééé, délivréééé, je ne mentirai plus jamaiiiiis ! Là on voit en jaune la ligne mélodique que j’ai, euh, chantée, et en bleu celle que j’aurais dû chanter. On va mettre un peu d’autotune : voilà, c’est corrigé de manière assez naturelle.

Ce logiciel fait gagner un temps fou aux chanteurs puisque ça leur évite de refaire des dizaines de fois la même prise pour qu’elle soit parfaitement juste. Tous les studios d’enregistrements s’équipent de l’auto-tune, et actuellement on estime que 90% de la production musicale l’utilise, souvent de manière très discrète et transparente.

Mais en 1998, l’ingénieur du son qui travaille sur le titre “Believe” de la chanteuse Cher décide de pousser les réglages de l’auto-tune au maximum. L’idée c’est d’enlever toutes les petites variations de la voix et de la rendre la plus “parfaite” possible.

Quand la chanteuse Cher entend le résultat, elle dit : “Je veux ça !”

L’ingénieur du son lui répond : “C’est quand même pas terrible, si ? Enfin, c’est…”

Booba, PNL, Kanye West, Black eyed peas, autant d’artistes qui eux aussi vont décider d’utiliser l’auto-tune non plus discrètement pour corriger la justesse de la voix, mais comme un instrument pour se donner un côté étrange et robotique. Alors ça plaît, ça plaît pas… En attendant, je vous bisoute et je vous dis à la prochaine !

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