Depuis 2017, Julien, 40 ans, entrepreneur dans la pose de panneaux photovoltaïques à Amiens, est devenu en parallèle de son métier, mineur de cryptomonnaies. Avec des cartes graphiques et des processeurs montés les uns à côté des autres qui tournent en permanence jour et nuit, il permet de maintenir les chaînes de transactions entre les acheteurs et vendeurs qui spéculent sur les cryptomonnaies dans le monde entier. En échange, il perçoit des commissions, plus ou moins élevées. « Il suffit juste de rentrer le programme de la cryptomonnaie visée, cliquer sur deux boutons et les machines font le reste », explique-t-il. De l’argent facile, oui, mais qui a un coût. « Quand j’ai commencé à faire tourner mes premières cartes graphiques dans ma cave, je me suis aperçu que ça consommait pas mal en électricité et que ça générait beaucoup de chaleur », explique-t-il. Pour réduire ses factures, Julien profite des panneaux photovoltaïques qu’il exploite dans la région pour réduire ses factures. Et pour rendre son activité de mineur encore plus rentable, il exploite aussi la chaleur dégagée par les machines, histoire de chauffer sa maison gratis. « Ce sont de vrais radiateurs, plus besoin d’allumer la chaudière », sourit Julien. En 2020, cet habitant d’Amiens saute le pas et se professionnalise en créant un modèle de business « vert » autour du minage. « L’idée, c’est d’optimiser la chaleur produite par les machines en la récupérant et en la distribuant pour chauffer par exemple, l’eau d’une piscine municipale de la ville. Ou des bureaux d’entreprise en hiver, en se raccordant les systèmes de chauffage à nos caissons », détaille-t-il.
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- cryptomonnaies, minage, écologie
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