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Ce couple achète une maison squattée par une famille sans le savoir

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Le 19 mai dernier, Élodie et Laurent réalise leur rêve. Eux qui vivent dans un petit appartement du 94 sont enfin devenus propriétaires d’une coquette maison d’Ollainville, dans l’Essonne, après des années à économiser. Ce jour-là, Élodie signe définitivement l’acte de vente chez le notaire et décide de faire un saut dans leur nouvelle propriété pour « faire la fête ». Glacières et barbecue en main, le couple se retrouve avec leur bande de copain devant le grand jardin de la bâtisse. Mais là, c’est « la douche froide », se remémore Élodie. Une voiture se trouve déjà garée devant le portail, les serrures ont été changées… Et ils se retrouvent nez à nez avec un homme, une femme et leurs quatre enfants. S’ensuit alors « un discours de sourd », raconte Laurent. « On leur a dit qu’on était les propriétaires et ils nous ont répondu que c’était eux ». La gendarmerie intervient et demande à Élodie et Laurent de quitter les lieux. Quand des personnes sont dans un logement depuis plus de 48h, sans que cette occupation ne soit contestée, les forces de l’ordre ne peuvent pas intervenir pour faire cesser cette occupation illégale , leur apprennent-ils sur place. Une situation lunaire pour le couple de trentenaire qui pense dans un premier temps que l’affaire sera rapidement réglée. « On a tous les papiers de la vente, on a assuré la maison… », insiste Élodie en agitant les documents dans ses mains. « La famille de squatteurs nous dit que nos documents sont faux. Eux affirment qu’ils ont été arnaqués, qu’ils ont payé cash la maison 120 000 euros et qu’ils ont un papier pour le prouver : un bout de feuille avec une promesse de vente. Ça ne vaut rien », assène Laurent en haussant les épaules. Les propriétaires entament alors les démarches pour faire expulser les squatters mais déchantent rapidement. « Notre huissier nous a dit que la procédure pouvait durer quelques années… Dans quelques années je suis à la rue. Je vais finir par prendre une tente et la planter devant la maison », assure Laurent, désespéré face à la perspective d’un loyer à payer et d’un emprunt à rembourser. Ils se raccrochent néanmoins à un espoir : leur dépôt de plainte pour violation de domicile a finalement été accepté après notre entretien avec le couple. « On va pouvoir aller voir le préfet et faire accélérer les choses », espère Élodie. Le dépôt de plainte pour violation de domicile « s’entend dès lors que la pénétration dans les lieux se fait par ruse ou malice », explique un porte-parole de groupement de la gendarmerie de l’Essonne au Parisien. Dans un premier temps, les forces de l’ordre ont estimé que les conditions n’étaient pas remplies dans leur cas, avant de faire marche arrière. Reportage.
Catégories
Documentaire
Mots-clés
Justice, immobilier, propriété
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