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«Une femme sans hijab c’est comme un melon tranché» : la réponse d'un chef taliban sème le trouble

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« Est-ce que tu achèterais un melon tranché ou un melon intact ? Un melon intact bien sûr. Une femme sans hijab est comme un melon tranché ». Dans une interview devenue virale sur les réseaux sociaux, un responsable taliban compare les femmes qui ne portent pas de voile à des melons « tranchés ». Une séquence vivement critiquée pour son misogynisme qui rompt avec le discours progressiste tenu par les talibans depuis leur prise de pouvoir en août dernier. « Nous garantirons le droit des femmes », avait déclaré Zabihullah Mujahid, porte-parole taliban lors de la première conférence de presse du nouveau régime, promettant un effort « d’ouverture ». Mais depuis quelques jours, de nouvelles annonces font craindre le contraire. En première ligne : l’interdiction pour les femmes de faire du sport, une pratique « ni nécessaire, ni appropriée ». Peu avant la rentrée universitaire, les talibans ont également instauré l’obligation pour les étudiantes du port d’une abaya et d’un niqab, des vêtements traditionnels couvrant le corps, et la fin des cours mixtes. Des photos montrant des élèves séparés par des rideaux ont ainsi fait le tour des réseaux sociaux. En outre, la liste des membres du gouvernement, dévoilée le 7 septembre, est exclusivement masculine, malgré la promesse d’un effort d’inclusivité. Des annonces inquiétantes pour les femmes afghanes qui manifestent dans la capitale pour défendre leurs droits ces derniers jours. Lors du dernier régime taliban en Afghanistan, entre 1996- et 2001, les femmes, qui ne pouvaient ni travailler, ni sortir dans la rue sans être accompagnées d’un homme de leur famille, avaient pratiquement totalement disparu de l’espace public.
Catégories
Documentaire
Mots-clés
Afghanistan, charia, droit des femmes
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