Thomas, brûlé à 85 %, a été sauvé par des vers marins

Selon ses médecins, Thomas devrait être mort. Victime d'un accident domestique, ce jeune papa de 33 ans a eu le corps brûlé à 85 %. Pourtant, sept mois après, il quitte l'hôpital de rééducation de Kerpape (Morbihan) aux côtés de Laure, la femme de sa vie.

Thomas est ce patient au destin extraordinaire, « le grand brûlé sauvé par les vers marins » dont les médias ont tant parlé en janvier 2024, sans jamais le rencontrer. Son histoire – qu'il accepte pour la première fois de confier au Point – est emblématique de la prise en charge complexe des grands brûlés. Des mois d'un combat contre la fatalité, jalonnés d'intuitions salvatrices et d'un enchaînement de soins et d'opérations chirurgicales qui, comme le dit Thomas, lui ont « sauvé la peau ».

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