Seuls les fils aînés pourront prendre épouse, au fil des années... » : cette loi impitoyable est imposé par Khanjar Jbeili, patriarche libanais d’une longue dynastie à ses descendants. Ils auront beau courir le monde du Mexique à la Chine, de la France aux Balkans en passant par Naples et Beyrouth, qui restera leur port d’attache, leur ancêtre viendra toujours les hanter. Charif Majdalani libère son imagination dans «L’empereur à pied» (éditions du Seuil) pour raconter la descente aux enfers de toute une famille sur plusieurs générations. Le romancier libanais est en lice pour le prix Renaudot 2017.
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