Le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara était exécuté par un commando avec douze de ses compagnons alors qu’il tenait une réunion au Conseil de l’Entente, siège du régime révolutionnaire, à Ougadougou. Le 5 mai 2015, deux mois après l’ouverture de l’instruction, l’autopsie réalisée sur le corps de l’ancien président établissait qu’à l’issue de la fusillade, il avait été atteint par trois trajectoires de tir (thoracique gauche, cervico-thoracique vertical droit, rechio-thoracique droit horizontal). Des tirs émis vraisemblablement par des pistolets automatiques et des fusils d’assaut AK47, d’après les impacts de projectiles d’un diamètre inférieur ou égal à 9 mm. Ce jeudi 4 novembre, au neuvième jour du procès de l’assassinat de Thomas Sankara, comparaissaient deux médecins miliaires, accusés de « faux en écriture publique ». Le premier, Alidou Jean-Christophe Diébré, est l’auteur du certificat de décès de Thomas Sankara comportant la mention « mort naturelle ». https://www.lepoint.fr/afrique/proces-sankara-un-faux-certificat-de-deces-et-le-mystere-de-la-table-d-ecoute-06-11-2021-2450915_3826.php Suivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/ - Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/ - Twitter : https://twitter.com/LePoint - Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr - www.lepoint.fr
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