Dans une interview accordée à l’AFP, Pierre Ménès a confirmé la fin de son histoire avec Canal +. « Ce n'est pas un licenciement, c'est moi qui ai demandé à partir », a-t-il assuré. Ecarté de l'antenne fin mars, le chroniqueur n’était plus apparu au Canal Football Club depuis la diffusion d’un documentaire signée Marie Portolano, « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », sur le sexisme dans les rédactions sportives. Un documentaire dans lequel le comportement, entre autres, de Pierre Ménès envers les femmes était dénoncé.
Il est notamment accusé d'avoir soulevé, hors antenne, en 2016, la jupe de sa collègue. Il est aussi critiqué pour avoir embrassé de force des chroniqueuses dans des émissions de télévision. Des faits qui se sont déroulés avant la vague #MeToo, depuis laquelle « on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire », avait-il déploré dans l'émission de
Cyril Hanouna sur C8. Après s'être fait discret, à la demande de ses
employeurs, Pierre Ménès a peu à peu redonné de la voix. Dans cet entretien, il
dénonce notamment « une forme d'acharnement » à son encontre, « une
déferlante médiatique » disproportionnée, au regard d'autres récentes affaires. L'onde de choc suscitée par le documentaire de Marie Portolano s'est ressentie dans d'autres rédactions, comme à Radio France, où une enquête interne a été lancée. La journaliste, qui officie désormais sur M6, déplore la « chasse à l'homme » visant Pierre Ménès, pas « coupable », selon elle, de « l'intégralité du sexisme en France ». « Je ne dirais pas qu'elle a brisé ma carrière parce que je vais montrer à tout le monde que je ne suis pas mort, mais elle m'a quand même mis un sacré coup », estime son ancien collègue.
Il est notamment accusé d'avoir soulevé, hors antenne, en 2016, la jupe de sa collègue. Il est aussi critiqué pour avoir embrassé de force des chroniqueuses dans des émissions de télévision. Des faits qui se sont déroulés avant la vague #MeToo, depuis laquelle « on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire », avait-il déploré dans l'émission de
Cyril Hanouna sur C8. Après s'être fait discret, à la demande de ses
employeurs, Pierre Ménès a peu à peu redonné de la voix. Dans cet entretien, il
dénonce notamment « une forme d'acharnement » à son encontre, « une
déferlante médiatique » disproportionnée, au regard d'autres récentes affaires. L'onde de choc suscitée par le documentaire de Marie Portolano s'est ressentie dans d'autres rédactions, comme à Radio France, où une enquête interne a été lancée. La journaliste, qui officie désormais sur M6, déplore la « chasse à l'homme » visant Pierre Ménès, pas « coupable », selon elle, de « l'intégralité du sexisme en France ». « Je ne dirais pas qu'elle a brisé ma carrière parce que je vais montrer à tout le monde que je ne suis pas mort, mais elle m'a quand même mis un sacré coup », estime son ancien collègue.
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