Une quinzaine de bidons marqués du sigle de la radioactivité, quelques banderoles, et des militants portant masques et combinaisons… Greenpeace
a protesté, mardi matin, devant le siège d’Orano (ex-Areva) à Châtillon (Hauts-de-Seine). L’ONG environnementale entendait manifester contre « des exportations d'uranium de retraitement français vers la Russie ».
Orano a confirmé avoir signé un nouveau contrat de vente pour un total d’un millier de tonnes d’uranium de retraitement avec Rosatom, l’entreprise publique russe du nucléaire. « Il est destiné à être converti puis réenrichi afin de fabriquer du combustible nucléaire pour les réacteurs russes », a indiqué
au Parisien, par mail, un porte-parole d’Orano. Rosatom souhaiterait, selon lui, utiliser cet uranium dans ses réacteurs nucléaires après transformation dans l’usine de Seversk, au cœur de la Sibérie.
Ces exportations de combustibles usagés, considérés comme recyclables par enrichissement, ne sont pas prohibées. En 2018, la société russe Tenex, filiale de Rosatom, avait ainsi remporté un contrat avec EDF pour recycler et enrichir de l'uranium issu du retraitement des combustibles usés du parc de centrales nucléaires du groupe français. Mais Greenpeace conteste depuis longtemps le classement en « matières
nucléaires » -donc considérés comme recyclables- des combustibles nucléaires usagés, réclamant leur classement comme « déchets nucléaires » donc non-recyclables et dont l'exportation est très strictement encadrée par l'Union Européenne. Selon l’ONG, « l'observation d'images satellites a permis de déterminer que l'entreposage des fûts d'uranium de retraitement se fait à ciel ouvert » sur le site russe, « sans dispositif de protection pour ralentir leur dégradation ».
a protesté, mardi matin, devant le siège d’Orano (ex-Areva) à Châtillon (Hauts-de-Seine). L’ONG environnementale entendait manifester contre « des exportations d'uranium de retraitement français vers la Russie ».
Orano a confirmé avoir signé un nouveau contrat de vente pour un total d’un millier de tonnes d’uranium de retraitement avec Rosatom, l’entreprise publique russe du nucléaire. « Il est destiné à être converti puis réenrichi afin de fabriquer du combustible nucléaire pour les réacteurs russes », a indiqué
au Parisien, par mail, un porte-parole d’Orano. Rosatom souhaiterait, selon lui, utiliser cet uranium dans ses réacteurs nucléaires après transformation dans l’usine de Seversk, au cœur de la Sibérie.
Ces exportations de combustibles usagés, considérés comme recyclables par enrichissement, ne sont pas prohibées. En 2018, la société russe Tenex, filiale de Rosatom, avait ainsi remporté un contrat avec EDF pour recycler et enrichir de l'uranium issu du retraitement des combustibles usés du parc de centrales nucléaires du groupe français. Mais Greenpeace conteste depuis longtemps le classement en « matières
nucléaires » -donc considérés comme recyclables- des combustibles nucléaires usagés, réclamant leur classement comme « déchets nucléaires » donc non-recyclables et dont l'exportation est très strictement encadrée par l'Union Européenne. Selon l’ONG, « l'observation d'images satellites a permis de déterminer que l'entreposage des fûts d'uranium de retraitement se fait à ciel ouvert » sur le site russe, « sans dispositif de protection pour ralentir leur dégradation ».
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