Lance-roquettes, kalachnikovs et fusillades en pleine rue. Au bord du chaos depuis plusieurs mois, jeudi, le Liban a vécu de véritables scènes de guerre, aux abords du Palais de justice. Les tirs à l’arme lourde ont créé la panique dans les rues. Les habitants se sont réfugiés dans leurs appartements et les écoliers du secteur se sont cachés dans les couloirs de leur établissement. Six personnes ont été tuées et une trentaine a été blessée.
La manifestation organisée par le Hezbollah et le mouvement Amal contre le juge Bitar a très vite dégénéré. Les affrontements se sont déroulés près du Palais de justice, où se sont massés des partisans des deux organisations pour exiger le remplacement du juge Tareq Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth l’an dernier, qui veut interroger de hauts responsables dont deux ex-ministres d’Amal.
Le ministre de l’Intérieur Bassam Mawlawi a affirmé que des « francs-tireurs » avaient tiré sur les manifestants. Mais les circonstances exactes de cette éruption de violences restent confuses dans la mesure où l’on ignore notamment qui sont les adversaires sur lesquels ont tiré les combattants du Hezbollah et d’Amal. Le Premier ministre Nagib Mikati a appelé au retour au calme et mis en garde contre les tentatives d’entraîner le Liban dans un cycle de violence.
La manifestation organisée par le Hezbollah et le mouvement Amal contre le juge Bitar a très vite dégénéré. Les affrontements se sont déroulés près du Palais de justice, où se sont massés des partisans des deux organisations pour exiger le remplacement du juge Tareq Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth l’an dernier, qui veut interroger de hauts responsables dont deux ex-ministres d’Amal.
Le ministre de l’Intérieur Bassam Mawlawi a affirmé que des « francs-tireurs » avaient tiré sur les manifestants. Mais les circonstances exactes de cette éruption de violences restent confuses dans la mesure où l’on ignore notamment qui sont les adversaires sur lesquels ont tiré les combattants du Hezbollah et d’Amal. Le Premier ministre Nagib Mikati a appelé au retour au calme et mis en garde contre les tentatives d’entraîner le Liban dans un cycle de violence.
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