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Italie-Espagne (1-1) : Donnarumma décisif, Pedri étincelant | Tops et Flops

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Ce soir marquait le coup d’envoi des demi-finales de l’Euro 2020 avec le choc entre l’Italie et l’Espagne. Une rencontre aux allures de finale pour laquelle Roberto Mancini a décidé d’aligner un onze de départ sans surprise, hormis la présence de Giovanni Di Lorenzo en lieu et place du blessé Leonardo Spinazzola. En face, Luis Enrique en a réservé une de taille avec la titularisation de Mikel Oyarzabal à la place d’Alvaro Morata à la pointe de l’attaque. Le sélectionneur de la Roja a-t-il voulu privilégier un homme moins connu du duo Bonucci-Chiellini, partenaires de Morata à la Juventus ? Toujours est-il qu’après avoir subi le pressing italien durant les premières minutes de jeu, l’Espagne a rapidement pris le contrôle des opérations. Avec plus de 70% de possession de balle et un Pedri tout feu tout flamme, la Roja a eu plusieurs fois l’occasion d’ouvrir le score par Oyarzabal (12e) et Olmo (25e). Étouffés par le pressing à deux opéré sur le porteur du ballon, les hommes de Mancini ont très rarement pu mettre le trio Chiesa-Immobile-Insigne sur orbite. D’ailleurs, hormis le poteau trouvé par Barella (3e), qui était finalement hors-jeu), la Nazionale n’a eu que la barre transversale trouvée par Emerson (45e) à se mettre sous la dent. D'ailleurs, une statistique hallucinante est venue confirmer les difficultés transalpines. c'est la première fois depuis la finale de l'Euro 2000 face aux Bleus, que l'Italie n'a pas réussi à cadrer une frappe en première période durant un grand tournoi.

Au retour des vestiaires, les Transalpins ont continué à souffrir, mais les Espagnols n’ont pas su concrétiser leur domination sur les tentatives de Busquets (55e) et Oyarzabal (58e). Et comme souvent avec les Italiens, ça se paie cash. Alors qu’elle dominait, l’Espagne s’est fait aspirer et, sur un contre, Chiesa a donné l’avantage aux siens ‘une frappe enroulée magnifique à l’heure de jeu (1-0, 60e). Sonnée, la Roja est passée tout près du KO sur une frappe à bout portant de Berardi bien repoussée par Simon (68e). Entre-temps, Luis Enrique a fait entrer en jeu Alvaro Morata. Remplaçant au coup d’envoi et très critiqué depuis le début de l’Euro, le joueur de la Juventus a une nouvelle fois prouvé qu’il avait un mental d’acier. Après un joli une-deux avec Olmo, c’est lui qui est venu égaliser à dix minutes du terme (1-1, 80e). Après les huitièmes et les quarts, l’Espagne a donc disputé une troisième fois les prolongations. Un calvaire pour une Italie sans vérifia les solutions et qui a encore beaucoup souffert comme sur ces deux doubles occasions signées Olmo et Morata (98e) et Morata et Pedri (102e). Deux coups de chaud. Les Azzurri pensaient toutefois réaliser le hold-up parfait sur un but de renard de Berardi, mais le joueur de Sassuolo était logiquement signalé hors-jeu (110e). Finalement, c'est aux tirs au but que tout s'est décidé. L’Espagne partait avec un petit handicap, car, selon les statistiques, aucune équipe n’a réussi à remporter deux séances de tirs au but durant un même Euro. Vainqueurs des Suisses à ce petit jeu en quart de finale, les partenaires d’Alvaro Morata n’ont pas su briser le signe indien et s’inclinent 4 tirs au but à 2.

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