Emmanuel Macron renoue avec un attachement à l’écriture, à la langue française, à la littérature, disparu depuis quarante ans parmi les présidents. Dans un entretien exclusif au Point, il se confie sur son rapport au discours et à la culture du verbe propre à notre pays. Dans sa jeunesse, Emmanuel Macron voulait être écrivain. Ses textes sont restés non publiés. Le président entretient une relation compliquée avec l’écriture. Son rapport à la littérature passe aujourd’hui par ses discours. « Écrire, c’est se confronter à plus grand que soi, rechercher la clarté et l’émotion. Ensuite parce qu’écrire, c’est déjà commencer à agir. C’est pour cela que, pour moi, cela ne se délègue pas et que je travaille l’ensemble de mes textes personnellement. » Le discours historique de Jacques Chirac sur la rafle du Vél d’Hiv est l’œuvre de Christine Albanel dans son entière composition, comme le discours d’investiture de Nicolas Sarkozy sur le « petit Français au sang mêlé » a été ciselé par Henri Guaino. Emmanuel Macron, lui, a décidé d’investir personnellement le choix des mots. Entretien à retrouver en intégralité dans Le Point.
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