Après plusieurs jours d’arbitrages, le gouvernement a finalement tranché : ce ne sera ni une baisse des taxes, ni un chèque carburant, mais une « indemnité inflation » d’un montant de 100
euros. Depuis plusieurs semaines, la gronde des Français devant la flambée des prix de l’énergie et de l’essence commençait à se faire sentir, faisant craindre à l’exécutif un mouvement de contestation comme celui des Gilets jaunes en 2018. Pour y couper court, Jean Castex a annoncé jeudi soir sur le plateau de TF1, le versement de cette aide exceptionnelle, destinée
aux 38 millions de Français dont les revenus ne dépassent pas les 2000 euros
nets par mois, et « qu’ils aient une voiture ou non ». La prime de 100 euros – défiscalisée - sera versée en une seule fois et automatiquement, dès la fin décembre, par les employeurs aux salariés et entre janvier et février pour les autres catégories, comme les retraités ou indépendants. Sont également concernés les apprentis, étudiants boursiers et étudiants fiscalement autonomes, touchant aussi moins de 2 000 euros. « 100
euros ? C’est pas assez ! », s’emporte Jean-Pierre, venu faire le plein vendredi matin dans une station-service proche de Paris. « Avec ça, on fait un ou deux pleins, et après ? Ce qu’il aurait fallu faire, c’est supprimer les taxes sur l’essence », poursuit l’automobiliste, qui
parcourt chaque jour plus de 100 km pour se rendre au travail. Même déception chez Pierre, qui travaille comme coursier avec son scooter. D’autant que, lui, n’a pas droit aux 100 euros d’indemnité. « Je gagne 2200 euros nets, je suis juste au-dessus de la limite. Franchement, c’est toujours les mêmes qui n’ont droit à rien », souffle-t-il.
euros. Depuis plusieurs semaines, la gronde des Français devant la flambée des prix de l’énergie et de l’essence commençait à se faire sentir, faisant craindre à l’exécutif un mouvement de contestation comme celui des Gilets jaunes en 2018. Pour y couper court, Jean Castex a annoncé jeudi soir sur le plateau de TF1, le versement de cette aide exceptionnelle, destinée
aux 38 millions de Français dont les revenus ne dépassent pas les 2000 euros
nets par mois, et « qu’ils aient une voiture ou non ». La prime de 100 euros – défiscalisée - sera versée en une seule fois et automatiquement, dès la fin décembre, par les employeurs aux salariés et entre janvier et février pour les autres catégories, comme les retraités ou indépendants. Sont également concernés les apprentis, étudiants boursiers et étudiants fiscalement autonomes, touchant aussi moins de 2 000 euros. « 100
euros ? C’est pas assez ! », s’emporte Jean-Pierre, venu faire le plein vendredi matin dans une station-service proche de Paris. « Avec ça, on fait un ou deux pleins, et après ? Ce qu’il aurait fallu faire, c’est supprimer les taxes sur l’essence », poursuit l’automobiliste, qui
parcourt chaque jour plus de 100 km pour se rendre au travail. Même déception chez Pierre, qui travaille comme coursier avec son scooter. D’autant que, lui, n’a pas droit aux 100 euros d’indemnité. « Je gagne 2200 euros nets, je suis juste au-dessus de la limite. Franchement, c’est toujours les mêmes qui n’ont droit à rien », souffle-t-il.
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