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Désobéissance des restaurateurs : c'est risquer «de perdre toutes les aides»

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« Rest’ouvert », « Mon restaurant ouvre le 1er février », sur Facebook, les groupes ou événements faisant la promotion de l’ouverture des restaurants lundi prochain ne manquent pas. En soutien à Christophe Wilson, qui a bravé l’interdiction d’ouverture le 27 janvier à Nice, des dizaines de restaurateurs indiquent qu’ils vont ouvrir leurs établissements le 1er février.

Julien Achard, gérant du Pescador dans le Vaucluse, soutient l’initiative du restaurateur niçois mais regrette que celle-ci se soit faite sans la distanciation sociale et sans les masques. Lundi, il prévoit d’ouvrir son restaurant, mais cette ouverture se fera seulement avec des plats à emporter et en extérieur devant son établissement. « C’est la seule chose que l’on sait faire », regrette-t-il.

Mais cette désobéissance des restaurateurs ne ravit pas les syndicats. Franck Delvau, président de la branche Paris Ile-de-France de l’Union des Métiers et de l’Industrie de l’Hôtellerie (UMIH), déplore le fait que ces initiatives peuvent mener à la fin des aides de l’Etat pour le secteur. « On entend le désespoir, mais on ne peut pas aller contre la législation », affirme-t-il.

Christophe Wilson, le restaurateur niçois, avait été placé en garde à vue mercredi pour l’emploi de son cuisinier Moussa, en situation irrégulière. Le cuisinier, mis en rétention administrative, a été libéré mais a obligation de quitter le territoire dans un délai d’un mois. Le gérant, quant à lui, est convoqué devant un délégué du procureur pour un rappel à la loi pour recours à un étranger sans titre.

https://www.leparisien.fr/economie/il-faut-la-revolution-ces-restaurateurs-qui-prevoient-de-rouvrir-malgre-tout-lundi-28-01-2021-8421819.php
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Documentaire
Mots-clés
restaurant, nice, désobéissance
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