Au moins 52 personnes ont péri et une trentaine ont été blessées au Bangladesh dans un gigantesque incendie qui continuait vendredi de ravager une usine de produits alimentaires, dont de nombreux ouvriers ont dû sauter par les fenêtres pour échapper au brasier.
Le sinistre s’est déclaré jeudi vers 17 heures dans l'établissement Hashem
Food and Beverage, qui fabriquait notamment des bonbons, des nouilles et des jus de fruit. Une usine située à Rupganj, une ville industrielle située non
loin de la capitale Dacca.
Un premier bilan a fait état de trois morts, puis 49 corps sans vie ont été
découverts au troisième étage. « Les ouvriers (qui se trouvaient) là ne pouvaient pas atteindre le toit car les accès de la cage d'escalier étaient fermés à clé. Et ils ne pouvaient pas descendre car les étages inférieurs étaient la proie des flammes », a expliqué Debashish Bardhan, le porte-parole des pompiers. Le chef du service de lutte contre les incendies de Dacca a quant à lui souligné que le feu s'était rapidement propagé du fait de la présence de produits chimiques hautement inflammables et de plastique dans l'usine.
Des responsables syndicaux ont mis en cause
l'insuffisante mise en œuvre par les autorités des mesures de sécurité. « Le gouvernement n'a pas apporté la moindre amélioration dans la sécurité sur les lieux de travail au sein de milliers d'usines, ce qui aboutit à la mort évitable de nombreux ouvriers », a ainsi déploré l'un d'entre eux, Kalpon
Alter. Au moins 70 personnes avaient péri en février 2019 dans un gigantesque incendie qui avait ravagé des immeubles d'habitation de Dacca, où étaient
illégalement entreposés des produits chimiques. Et en avril 2013, l'atelier de confection Rana Plaza s'était écroulé comme un château de cartes, provoquant la mort d'au moins 1138 ouvriers, un drame qui avait suscité un émoi planétaire.
Le sinistre s’est déclaré jeudi vers 17 heures dans l'établissement Hashem
Food and Beverage, qui fabriquait notamment des bonbons, des nouilles et des jus de fruit. Une usine située à Rupganj, une ville industrielle située non
loin de la capitale Dacca.
Un premier bilan a fait état de trois morts, puis 49 corps sans vie ont été
découverts au troisième étage. « Les ouvriers (qui se trouvaient) là ne pouvaient pas atteindre le toit car les accès de la cage d'escalier étaient fermés à clé. Et ils ne pouvaient pas descendre car les étages inférieurs étaient la proie des flammes », a expliqué Debashish Bardhan, le porte-parole des pompiers. Le chef du service de lutte contre les incendies de Dacca a quant à lui souligné que le feu s'était rapidement propagé du fait de la présence de produits chimiques hautement inflammables et de plastique dans l'usine.
Des responsables syndicaux ont mis en cause
l'insuffisante mise en œuvre par les autorités des mesures de sécurité. « Le gouvernement n'a pas apporté la moindre amélioration dans la sécurité sur les lieux de travail au sein de milliers d'usines, ce qui aboutit à la mort évitable de nombreux ouvriers », a ainsi déploré l'un d'entre eux, Kalpon
Alter. Au moins 70 personnes avaient péri en février 2019 dans un gigantesque incendie qui avait ravagé des immeubles d'habitation de Dacca, où étaient
illégalement entreposés des produits chimiques. Et en avril 2013, l'atelier de confection Rana Plaza s'était écroulé comme un château de cartes, provoquant la mort d'au moins 1138 ouvriers, un drame qui avait suscité un émoi planétaire.
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