« Je n’ai pas de mots pour dire ce qu’il se passe. Terrible, ce n’est rien dire », souffle Olga, la directrice du département néonatalité de la maternité de Marioupol. L’hôpital n’est plus que ruines et dévastation depuis que les bombardements russes ont visé l’établissement. Malade, Olga Baranova qui a dédié sa vie à l’hôpital, a dû partir en urgence, il y a dix jours. Direction la France et sa famille installée dans les Hauts-de-Seine.
Récupérée par son fils Igor, à la frontière de la Roumanie, la médecin a continué tant bien que mal à coordonner le travail de ses équipes jusqu’à ce que les bombes tombent. Désormais à l’abri à Puteaux (92), ses larmes coulent : « Ma place est là-bas, auprès de mes équipes, des patients qui ont besoin de mes compétences. Je me sens comme la dernière des traîtresses d’être partie. C’est douloureux de comprendre que je suis désormais de l’autre côté de la barrière, impuissante », se désole Olga.
Récupérée par son fils Igor, à la frontière de la Roumanie, la médecin a continué tant bien que mal à coordonner le travail de ses équipes jusqu’à ce que les bombes tombent. Désormais à l’abri à Puteaux (92), ses larmes coulent : « Ma place est là-bas, auprès de mes équipes, des patients qui ont besoin de mes compétences. Je me sens comme la dernière des traîtresses d’être partie. C’est douloureux de comprendre que je suis désormais de l’autre côté de la barrière, impuissante », se désole Olga.
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