L’entreprise Panini avait-elle le droit d’utiliser l’image des joueurs professionnels de football pour ses célèbres vignettes ? Pour Me Elie Dottelonde, la réponse et non. L’avocat parisien représente cinq ex-footballeurs passés par la Ligue 1, dont un international français, dans l’affaire qui les oppose à Panini France. Selon nos informations, les ex-joueurs ont assigné en justice la maison d’édition pour préjudice moral lié à l’exploitation de leurs images dans les fameux albums de vignettes autocollantes. Ils réclament entre 50 000 et 500 000 euros de dommages et intérêt. Le problème selon Me Elie Dottelonde, c’est la charte du football professionnel. Reconnue par l’UNFP, le syndicat des footballeurs, elle permet à cette dernière d’exploiter les images des joueurs à partir du moment où, sur le support (Panini, FIFA…), ils sont plusieurs et proviennent de clubs différents. « Ça veut dire que, ni le joueur, ni le club n’ont leur mot à dire sur cette exploitation et ne peuvent en tirer des profits, détaille l’avocat. Or, les joueurs n’ont jamais autorisé ni Panini, ni l’UNFP à utiliser leur image. »
Contactée, l’entreprise Panini France se dit « sereine sur le dossier. « Si on parle en termes de droits, on considère que l’UNFP agit dans un cadre légal établi, avec l’accord des partenaires sociaux », réagit Me Emmanuel Ronco, l’un des avocats de l’UNFP.
Contactée, l’entreprise Panini France se dit « sereine sur le dossier. « Si on parle en termes de droits, on considère que l’UNFP agit dans un cadre légal établi, avec l’accord des partenaires sociaux », réagit Me Emmanuel Ronco, l’un des avocats de l’UNFP.
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