Déguisée en fille extrait de l'album "La Maladresse", disponible partout : https://bfan.link/leila-huissoud-la-maladresse-1
Paroles: Leïla Huissoud et Antoine Graugnard
Composition: Antoine Graugnard et Denis Piednoir
Musiciens: Antoine Graugnard, Alon Hillel, Thomas Chignier
Réal clip: Leïla Huissoud
Actrices: Moi, Leïla et Myriam Rivoire, ma maman (merci beaucoup d'avoir dis "oui" ).
Mix : Olivier Leducq
Mastering : Benjamin Joubert
© & ℗ French Flair Entertainment
Texte:
Je suis une déception, déguisée en fille
La « elle » de ton il, la femme sous ton toît, la femme sous ton « toi »
Le « toi » rassurant, généreux, sensible
Qui comprend le temps que dure un combat
Quand la dépression déguisée en fille, déguisée en fille
Décide de chialer au creux de tes bras
Quand la pauvre idiote, petite imbécile, petite imbécile
Irait tuer le « nous » pour un bout de soi
Entre moi et leurs yeux, déguisée en fille
Je sais pas prendre les compliments
Entre moi et leurs yeux, qu’en restera-t-il ?
Sans le déguisement
Je suis une déception déguisée en fille, déguisée en fille
La « elle » et son vide, la femme sous ses choix, la femme sous ses choix
Qui aura toujours l’air un p’tit peu fragile
C’est l’air qu’on refile... à ceux qui l’sont pas
Entre moi et leurs yeux, déguisée en fille
Je sais pas prendre les compliments
Entre moi et leurs yeux, qu’en restera-t-il ?
Sans le déguisement
Ma p’tite dame, c’est si peu pour exister. Il suffit en plus de ça que notre postérieur s’élargisse ou que nos rides rayent le dessin d’un visage d’enfant lisse et plein pour ne plus rentrer dans cette apostrophe... Et là, qu’est ce qui nous attend ? J’entends les femmes plus âgées parler « d’invisibilité », se faire sortir du jeu - l’indifférence, mises sur le côté, sur le bord. Peut-être qu’au moins, quand on est plus, on n’hérite pas d’une place contrainte. Pourrions-nous être vues comme le mouvement ? Ce changement constant qui nous rend vivantes ? Nous avons la capacité de remise en question pour cela, mais sans l’accès à cette posture, votre regard en fait une liste d’adjectifs simplistes et souvent violents : trop fragiles, sensibles, hystériques, lunatiques, folles.. Et c’est là que nos possibles remises en question se retournent contre nous. Nous voilà femme, se méprisant pour tout ce que l’on nous a dit être, persuadées que quelque chose cloche en nous. Et on touche à la plus grosse des violences : notre propre mésestime. Je crois que personne n’imagine le mal qu’une de ces femmes dites « fragiles » est capable de s’infliger, de porter, de supporter, persuadée de ne rien mériter d’autre. Nous sommes encore plus douées seules pour nous détruire une fois le mal-être physique et/ou psychique installé.
Regardons nous, écoutons nous, s’il vous plaît, aidons nous..
C’est possible, certains le font déjà
Merci à eux.
Paroles: Leïla Huissoud et Antoine Graugnard
Composition: Antoine Graugnard et Denis Piednoir
Musiciens: Antoine Graugnard, Alon Hillel, Thomas Chignier
Réal clip: Leïla Huissoud
Actrices: Moi, Leïla et Myriam Rivoire, ma maman (merci beaucoup d'avoir dis "oui" ).
Mix : Olivier Leducq
Mastering : Benjamin Joubert
© & ℗ French Flair Entertainment
Texte:
Je suis une déception, déguisée en fille
La « elle » de ton il, la femme sous ton toît, la femme sous ton « toi »
Le « toi » rassurant, généreux, sensible
Qui comprend le temps que dure un combat
Quand la dépression déguisée en fille, déguisée en fille
Décide de chialer au creux de tes bras
Quand la pauvre idiote, petite imbécile, petite imbécile
Irait tuer le « nous » pour un bout de soi
Entre moi et leurs yeux, déguisée en fille
Je sais pas prendre les compliments
Entre moi et leurs yeux, qu’en restera-t-il ?
Sans le déguisement
Je suis une déception déguisée en fille, déguisée en fille
La « elle » et son vide, la femme sous ses choix, la femme sous ses choix
Qui aura toujours l’air un p’tit peu fragile
C’est l’air qu’on refile... à ceux qui l’sont pas
Entre moi et leurs yeux, déguisée en fille
Je sais pas prendre les compliments
Entre moi et leurs yeux, qu’en restera-t-il ?
Sans le déguisement
Ma p’tite dame, c’est si peu pour exister. Il suffit en plus de ça que notre postérieur s’élargisse ou que nos rides rayent le dessin d’un visage d’enfant lisse et plein pour ne plus rentrer dans cette apostrophe... Et là, qu’est ce qui nous attend ? J’entends les femmes plus âgées parler « d’invisibilité », se faire sortir du jeu - l’indifférence, mises sur le côté, sur le bord. Peut-être qu’au moins, quand on est plus, on n’hérite pas d’une place contrainte. Pourrions-nous être vues comme le mouvement ? Ce changement constant qui nous rend vivantes ? Nous avons la capacité de remise en question pour cela, mais sans l’accès à cette posture, votre regard en fait une liste d’adjectifs simplistes et souvent violents : trop fragiles, sensibles, hystériques, lunatiques, folles.. Et c’est là que nos possibles remises en question se retournent contre nous. Nous voilà femme, se méprisant pour tout ce que l’on nous a dit être, persuadées que quelque chose cloche en nous. Et on touche à la plus grosse des violences : notre propre mésestime. Je crois que personne n’imagine le mal qu’une de ces femmes dites « fragiles » est capable de s’infliger, de porter, de supporter, persuadée de ne rien mériter d’autre. Nous sommes encore plus douées seules pour nous détruire une fois le mal-être physique et/ou psychique installé.
Regardons nous, écoutons nous, s’il vous plaît, aidons nous..
C’est possible, certains le font déjà
Merci à eux.
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