Des centaines de personnes se sont rassemblées mardi après-midi à Paris à l'appel notamment de syndicats de journalistes et associations de défense des droits de l'Homme pour protester contre la proposition de loi « sécurité globale ». En cause : l'article 24 de cette proposition de loi dont l'examen débute à l'Assemblée nationale. Il empêcherait selon eux les journalistes et citoyens de filmer les forces de l'ordre durant les manifestations. Cet article controversé prévoit de pénaliser d'un an de prison et 45 000 € d'amende la diffusion de « l'image du visage ou tout autre élément d'identification » d'un policier ou d'un gendarme en intervention, lorsque celle-ci a pour but de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique » « Une force publique n'est pas une force floutée, dissimulée ». Pour l'avocat et membre de la Ligue des droits de l'Homme Arié Alimi, la police doit être transparente, pour permettre aux citoyens de contrôler les éventuels « abus de l'autorité ». Selon lui, « Une force publique n'est pas une force floutée, dissimulée ».
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