Une centaine de toxicomanes ont été évacués vendredi du quartier des jardins d’Eole, haut lieu de consommation de crack à Paris, ver le square de la Porte de la Villette. Fortement encadrée par la police, l’évacuation s’est déroulée dans le calme et s’est achevée vers 11h30.
Une cinquantaine d’entre eux ont été transportés en cars vers le nord-est parisien, à la lisière d’Aubervilliers et Pantin (Seine-Saint-Denis), lors de cette opération menée par la préfecture de police (PP) sur instruction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
En milieu d’après-midi, le maire PS de Pantin, Bertrand Kern, s’est ému de l’arrivée des toxicomanes près de sa commune. « Je suis furieux car la maire d’Aubervilliers et moi-même avons été mis devant le fait accompli », a-t-il dit à l’AFP. « On vient rajouter 150 crackeux aux Quatre chemins, qui est déjà une poche de misère ».
Un tunnel sépare Paris de Pantin à cet endroit. Pour empêcher que les consommateurs de crack ne l’empruntent pour aller en Seine-Saint-Denis, un double mur en parpaings était en cours de construction vendredi après-midi.
M. Kern a affirmé que c’était le préfet de police de Paris, Didier Lallement qui l’avait décidé. Ce qui a été confirmé de source policière. On a fait valoir, de même source, qu’outre la nécessité de bloquer cet accès direct à Pantin, il s’agissait aussi de sécuriser le tunnel.
Une cinquantaine d’entre eux ont été transportés en cars vers le nord-est parisien, à la lisière d’Aubervilliers et Pantin (Seine-Saint-Denis), lors de cette opération menée par la préfecture de police (PP) sur instruction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
En milieu d’après-midi, le maire PS de Pantin, Bertrand Kern, s’est ému de l’arrivée des toxicomanes près de sa commune. « Je suis furieux car la maire d’Aubervilliers et moi-même avons été mis devant le fait accompli », a-t-il dit à l’AFP. « On vient rajouter 150 crackeux aux Quatre chemins, qui est déjà une poche de misère ».
Un tunnel sépare Paris de Pantin à cet endroit. Pour empêcher que les consommateurs de crack ne l’empruntent pour aller en Seine-Saint-Denis, un double mur en parpaings était en cours de construction vendredi après-midi.
M. Kern a affirmé que c’était le préfet de police de Paris, Didier Lallement qui l’avait décidé. Ce qui a été confirmé de source policière. On a fait valoir, de même source, qu’outre la nécessité de bloquer cet accès direct à Pantin, il s’agissait aussi de sécuriser le tunnel.
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